Le jeune Paul Nardi âgé de vingt ans signe à l'AS Monaco pour 5 ans, un bon départ pour une belle carrière.
Article de Yann Soudé:
Né à Vesoul, le grand blond (1m87) au visage bambin a intégré le centre de formation de l’ASNL en 2006. Chez lui, tout s’est fait précocement. « J’ai effectué mes premiers matchs en CFA quand j’avais seize ans, racontait-il en décembre à France Football, ça m’a forgé. » Rachid Maatar, aujourd’hui observateur, l’a lancé : « C’était osé ce qu’il a fait, parce que j’étais encore presque un gamin » se souvient Nardi. Admirateur de Gianluigi Buffon, avec qui il « rêve » d’échanger un jour son maillot, le jeune gardien a squatté les cages pour la première fois à Vaivre-et-Montoille. Une paisible commune franc-comtoise, où il a pris sa première licence : « J’ai un grand frère et quand on allait jouer au foot, c’est lui qui tirait et le petit qui allait au but. J’ai fait un match en poussin première année et ensuite j’ai acheté des gants et je suis devenu gardien de but. »
Lauréat d’un bac STG, obtenu avec mention Assez Bien en 2012, le jeune gardien a déjà démontré de belles qualités de meneur d’hommes cette saison, au-delà de la solidité entrevue sur le terrain. « J’ai un poste où je dois m’affirmer donc ça ne me fait pas bizarre, répond-il au Figaro. J’ai toujours fonctionné comme cela, que le défenseur devant moi soit âgé de 17 ou 32 ans. » Déjà expérimenté malgré son jeune âge (33 matchs en Ligue 2), Paul Nardi est un perfectionniste. « J’ai un bon jeu au pied, juge-t-il, mais je dois encore le travailler. Il faut que mes défauts, que l’on n’a pas encore forcément vus, on ne les voit jamais. » Et c’est donc à Monaco, qui a réussi à le débaucher pour un peu plus de trois millions d’euros, qu’il poursuivra sa progression à partir de l’année prochaine. Rennes, Saint-Étienne, Milan et Arsenal étaient aussi sur le coup. De quoi donner une idée du potentiel du joueur, surnommé « Duracell » par ses coéquipiers.
Lauréat d’un bac STG, obtenu avec mention Assez Bien en 2012, le jeune gardien a déjà démontré de belles qualités de meneur d’hommes cette saison, au-delà de la solidité entrevue sur le terrain. « J’ai un poste où je dois m’affirmer donc ça ne me fait pas bizarre, répond-il au Figaro. J’ai toujours fonctionné comme cela, que le défenseur devant moi soit âgé de 17 ou 32 ans. » Déjà expérimenté malgré son jeune âge (33 matchs en Ligue 2), Paul Nardi est un perfectionniste. « J’ai un bon jeu au pied, juge-t-il, mais je dois encore le travailler. Il faut que mes défauts, que l’on n’a pas encore forcément vus, on ne les voit jamais. » Et c’est donc à Monaco, qui a réussi à le débaucher pour un peu plus de trois millions d’euros, qu’il poursuivra sa progression à partir de l’année prochaine. Rennes, Saint-Étienne, Milan et Arsenal étaient aussi sur le coup. De quoi donner une idée du potentiel du joueur, surnommé « Duracell » par ses coéquipiers.
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